C’est la contraception d’urgence recommandée après un rapport sexuel non protégé ou en raison de l’échec de la contraception existante, afin d’éviter une grossesse.
Les méthodes modernes de contraception d’urgence (la pilule du lendemain) sont hormonales, qui incluent le lévonorgestrel et l’ulipristal acétate (pilule), qui est la plus répandue, et mécaniques (spirale endométriale).
Le principal mécanisme d’action est de retarder l’ovulation de la femme ou d’empêcher le processus d’implantation dans l’utérus.
La probabilité de grossesse, après un rapport sexuel sans protection adéquate, est estimée à 15 % si le rapport sexuel a eu lieu trois jours avant l’ovulation, à 30 % s’il a eu lieu un à deux jours avant l’ovulation, à 12 % s’il a eu lieu le jour même de l’ovulation. l’ovulation et proche de zéro si elle survient un à deux jours après l’ovulation. La méthode la plus efficace avec les taux d’échec les plus faibles (0,04 à 0,19 %) est la pose du DIU, suivie de l’ulipristal acétate avec 1,4 % et du lévonorgestrel avec 2 à 3 %. De plus, l’efficacité de l’ulipristal et du lévonorgestrel est encore réduite chez les femmes en surpoids et obèses.
Un paramètre très important est le moment de prise du traitement après le contact, car les pourcentages ci-dessus sont valables tant que les délais corrects sont respectés. Plus précisément, pour le lévonorgestrel, la prise doit être effectuée dans les
72 heures (3 jours) après le rapport sexuel, pour l’ulipristal dans les 120 heures (5 jours), tandis que la pose du DIU également dans les 5 jours. Bien entendu, plus une femme agit tôt, moins elle risque d’avoir une grossesse non désirée.
Quant aux contre-indications, elles sont peu nombreuses, comme une grossesse préexistante, un asthme non contrôlé, une insuffisance hépatique et dans le cas du DIU, diverses anomalies anatomiques ou une inflammation pelvienne active.
Les effets secondaires sont également peu nombreux et mineurs, comme des maux de tête, des nausées, des vomissements, des douleurs thoraciques, qui s’atténuent cependant rapidement. Il est également possible qu’une certaine perturbation du cycle se produise et que les règles soient retardées. Il n’est pas possible de prédire exactement quand surviendront les prochaines règles, car cela dépend de la phase du cycle au cours de laquelle la pilule a été prise. Mais il ne faut pas s’inquiéter car l’efficacité est très élevée. En cas de doute, un test de grossesse éliminera le stress.
Dosage de la pilule du lendemain
La posologie est simple, puisqu’il s’agit d’un seul comprimé pour le lévonorgestrel et l’ulipristal. En cas de vomissements dans les 3 heures suivant la prise de la pilule, une nouvelle dose est recommandée.
La femme peut prendre la pilule autant de fois qu’elle en a besoin dans le futur, sans aucun problème de santé futur, hormis une éventuelle dérégulation temporaire de son cycle. Mais en cours de route, elle doit choisir une méthode de contraception stable pour éviter le stress et les fluctuations hormonales du cycle de la femme.
Dans tous les cas, il est prudent que la femme consulte le gynécologue traitant, afin d’éviter les malentendus et que l’utilisation soit effectuée correctement.